La prière était recommandée au IVe siècle au moine nonchalant pour lutter contre son acédie, ce « fort découragement », ce « sentiment de perte de sens lié aux activités religieuses et à la foi, responsable d’un sentiment de fatigue et de tristesse durable » (lire l’épisode 7, « La fatigue, cette colère endormie »). La prière visait à déjouer les pensées obsessionnelles. Des activités physiques, manuelles, prenantes
Quentin, le prof de fac épuisé, pratique la méditation zen depuis un an. Une heure par jour sauf le week-end. Quand il s’investit, il le fait à fond. Et quand il choisit une activité, il privilégie la version aride. Le zazen se pratique assis, sur un petit coussin face à un mur. Une attention particulière est portée à la posture, à la respiration et au passage des pensées. Quentin rejoint des habitués qui pratiquent plusieurs fois par jour, passent la journée au dojo et s’investissent dans les multiples activités des lieux.