Bon, dites-le parce que nous, on n’y arrive pas. Mais si, voyons, vous savez, c’est ce que Cyril Hanouna a fait dans la chaussure d’un des chroniqueurs de Touche pas à mon poste, l’émission de D8 d’où il trône sur toute la chaîne. Il a fait… ? Il a fait… ? L’exploit a été raconté en direct à l’antenne par sa victime, Bertrand Chameroy, en novembre 2014. Puis dans le numéro du 4 mars dernier du quinzomadaire Society. Suite à quoi Cyril Hanouna en a remis une couche, si on ose dire, sur l’antenne de D8 dans un calamiteux numéro d’autojustification. Allez, vous pouvez trouver, il y a un footballeur brésilien qui s’appelle pareil. C’est bon, vous l’avez ? Merci, ça nous évitera d’avoir à l’écrire. Bref, tout ça pour dire quoi ? Ah oui. Que le chroniqueur ainsi distingué par son patron d’animateur devrait être flatté d’une telle attention : un rapide calcul – dont nous vous épargnons les détails par trop triviaux mais à peu près scientifiques – établit en effet la déjection de Cyril Hanouna à 45 000 euros. Eh oui. Merci patron. Et merci super patron, alias Vincent Bolloré à qui Cyril Hanouna doit sa cote actuelle : 50 millions d’euros par an. Un 50 et six 0 derrière.
Le montant a été dévoilé par Vincent Bolloré lui-même, lors de son audition fin septembre par le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA). Il a signé Cyril Hanouna pour 250 millions d’euros sur cinq ans. Pour la quotidienne