«On est au-delà du crachat à la gueule, c’est un seau de vomi déversé sur nous. » La réaction est violente, sans filtre, à la mesure de l’affront ressenti. L’assemblée générale des salariés d’Europe 1 reconduisant la grève entamée vendredi jusqu’à ce mardi soir s’était à peine close que la nouvelle est tombée, de la bouche d’Arnaud Lagardère, par l’entremise de quelques propos du président du groupe dans Le Figaro, avant une interview plus nourrie annoncée pour ce mardi. La nouvelle, ou plutôt les nouvelles. Celle, largement éventée, de l’arrivée sur la grille d’Europe 1 de Laurence Ferrari, de CNews de 17 à 20 heures, pour un étrange triptyque : d’abord une heure de son émission Punchline sur la chaîne, désormais animée depuis les studios de la radio, suivie d’une heure d’information commune aux deux antennes, puis d’une dernière heure réservée à la station. Faut dire aussi qu’à cet horaire-là c’est Zemmour qui officie sur la chaîne info de Vincent Bolloré.
Arnaud Lagardère confirme aussi la venue à la matinale de Dimitri Pavlenko, jusqu’alors chargé du 6 h 30-9 heures de Radio Classique mais surtout chroniqueur de l’émission d’Éric Zemmour sur CNews. Le patron du groupe Lagardère confirme également dans