Les résultats des partiels vont tomber (lire l’épisode 14, « “Bon j’avoue, j’ai pas bossé” »), mais n’y a-t-il pas mieux à penser quand on a 18 ans ? Nelly, Sara, Carla et Mélissa sont étudiantes en arts du spectacle à Paris-X. Elles viennent d’arriver sur les bancs de l’université mais aucune d’entre elles n’est vraiment sûre de continuer ses études ici. Se projeter, parler du futur, de projets, n’est pas ce qu’il y a de plus évident. Elles reconnaissent volontiers qu’elles changent vite d’avis. C’est le tout début de leur vie d’adulte. Elles sont ici, sur le campus de Nanterre, mais rêvent d’ailleurs. D’indépendance.
Leurs parents sont encore ensemble pour la plupart d’entre elles. Pour certaines, le père n’est pas vraiment dans le paysage. Quand elles parlent d’autorité parentale, elles se réfèrent toutes à leur mère. Elles ont des frères plus grands ou plus petits. Elles vivent en banlieue, à l’ouest et au nord de Paris. Toutes chez leurs parents. J’en connais certaines depuis le mois de septembre. J’en ai rencontré d’autres à force de déjeuners à la cafèt’. Elles ont entre 18 et 20 ans, ont eu des histoires sans trop d’importance, certaines ont déjà été amoureuses, d’autres le sont actuellement. Elles ont accepté de nous parler d’amour – mais les garçons, eux, ont refusé. L’amour… « Ce vaste sujet », s’amuse Mélissa.