Sarah a 18 ans et rêve d’être kiné. Elle est étudiante à la faculté de Nanterre où Les Jours se sont installés depuis le début de l’année universitaire. Mais elle n’est pas du tout dans la filière de son choix, Staps (Sciences et techniques des activités physiques et sportives). Sarah est loin d’être la seule dans ce cas, comme de nombreux étudiants affectés par les algorithmes du logiciel APB (lire l’épisode 1, « Passe ta fac d’abord »). L’université prévoit d’ailleurs, dès la première semaine de rentrée, une procédure de « réorientation précoce » (lire l’épisode précédent, « Terreur d’aiguillage »). Sarah tente le coup. Un périple, de bureau en bureau.
Sarah a pris rendez-vous avec son professeur référent de la licence d’histoire de l’art option archéologie où elle s’est finalement inscrite. C’est lui qui reçoit les étudiants de sa discipline désireux de changer de filière. Il ne s’en vexe pas. Il a l’habitude. Sarah, elle, commence à comprendre que ses espoirs d’atterrir un jour en Staps sont minces comme une feuille de cigarette. Pour obtenir une inscription, on lui propose un curieux marché…
Son Jeanne Boezec. Photo Jeanne Frank. Musique « Aléa » par Jumo
Son Jeanne Boezec. Photo Jeanne Frank. Musique « Aléa » par Jumo
Quatre jours après ses rendez-vous, nouveau rebondissement. Selon son professeur référent, quelques places en Staps se libèreraient.