Il est enfin là, l’homme providentiel de la com après lequel court laborieusement l’Élysée depuis janvier. Il ne fut pas facile à trouver, tant la mission semble ardue, au plus haut sommet de l’État, sous pression du mouvement des gilets jaunes depuis plusieurs mois (lire les épisodes 1 et 2 de cette obsession). Certains candidats se sont découragés, d’autres au profil trop « business »
L’adhésion au macronisme est l’expression et l’incarnation les plus abouties de l’oligarchie néolibérale.
Poncif classique de la com de mi-mandat des locataires de l’Élysée, ces virages annoncés sont avant tout des inflexions que le pouvoir cherche à ancrer dans les esprits. Leur mise en œuvre est souvent beaucoup plus timide. Concernant Emmanuel Macron, son tournant social dans les mois à venir sera difficile à « vendre » pour ses communicants. Car depuis son accession au pouvoir, le chef de l’État a appliqué un programme néolibéral avec une belle constance.