Qui suis-je ? Où vais-je ? À quoi sers-je ? Ça sent la post-dépression chez les socialistes encore tout traumatisés par leur score à la présidentielle et la quasi-éradication de leurs députés des bancs de l’Assemblée nationale. Dans l’hémicycle, le groupe PS – rebaptisé « Nouvelle gauche » – a été divisé par 10 environ. Cette morosité n’épargne pas la fédération de l’Hérault suivie par Les Jours depuis plus de six mois (lire l’épisode 4, « C’est comment qu’on rend sa carte au PS ? »). Ici, aucun des sept députés PS sortants – sur les neuf que compte le département – n’a été en mesure de se qualifier pour le second tour. « Nos militants – ce qu’il en reste – sont en souffrance avec cette accumulation de défaites répétées, lourdes et larges. Ils ressentent aussi une forme d’injustice en voyant remis en cause par la vague Macron les codes et principes du militantisme inscrit dans la durée. “Finalement, à quoi bon ?”, se disent certains », résume Hussein Bourgi le patron de la fédé de l’Hérault.
Mais du côté des dirigeants nationaux du PS, les initiatives se multiplient pour ne pas laisser le parti en jachère. Ce samedi, l’ex-candidat à la présidentielle, Benoît Hamon (6,3 %) lance à Paris son « Mouvement du 1er juillet ». Il dit vouloir