Souvent (très) à droite, parfois (un peu) à gauche, Chirac a enchaîné les grands écarts idéologiques. Souvenirs d’un suiveur (3/3).
Tout est politique et la question du pouvoir – petit ou immense – me fascine. Pourquoi et comment on le conquiert ? Qu’en fait-on ensuite ? Par quelles mécaniques incertaines le conserve-t-on ou le perd-on ? Durant deux décennies à Libération, j’ai travaillé avec l’obsession d’exercer un contre-pouvoir. Ce qui implique de tout dire. Toujours. Avant de diriger le service politique de ce journal, j’ai couvert l’Élysée sous Chirac et Sarkozy, ai rencontré des centaines d’élus en France et dans le monde, fait plusieurs tours de planète dans des avions de la République (on payait les billets, rassurez-vous). Souvent, je me suis senti sali et affecté par la politique telle qu’elle s’exerce. Voter est devenu pour moi un exercice difficile. Aux Jours, j’ai raconté la politique en étant au plus proche du lecteur souvent aussi passionné que désespéré et avec qui je partage une même exigence insatisfaite.
Sinon, j’ai été correspondant aux États-Unis (New York), j’enseigne comme professeur associé à l’université de Montpellier et j’aime beaucoup les Ramones, les chaînes de vélo, la Nouvelle-Calédonie.
Souvent (très) à droite, parfois (un peu) à gauche, Chirac a enchaîné les grands écarts idéologiques. Souvenirs d’un suiveur (3/3).
Du gosier sans fond du Salon de l’agriculture à l’improbable porte-parole des pays du Sud, souvenirs d’un journaliste embeddé (2/3).
Encore sonnés par la défaite, les ex-élus PS de l’Hérault cherchent du travail et des idées pour tenter de sauver le parti.
Depuis 2012, le parti détenait sept des neuf circonscriptions de l’Hérault. Aucun de ses candidats ne sera au second tour.
Dans l’Hérault, les législatives vont sans doute se transformer en fiasco pour le parti. Dans les urnes et dans les caisses.
FN, En marche, gauche divisée… Christian Assaf, élu dans la vague de 2012, fait campagne sans amertume mais sans illusions.
Défections, score de Hamon… Peu importe, à Montpellier, le PS veut croire à l’implantation de ses candidats aux législatives.
Le Parti socialiste a adopté son programme en vue des législatives où il espère sauver une cinquantaine de députés.
Ambiance funeste chez les socialistes : ils tractent pour Macron en attendant les législatives et l’inévitable guerre intestine.
Le bureau national, où s’est rendu le patron de la fédé de l’Hérault, a décidé… de s’unir face à Le Pen. La remise en cause attendra.
À la fédération de l’Hérault désertée, les militants socialistes sont sonnés, mais croient pouvoir encore peser.
Les socialistes de l’Hérault anticipent la défaite de Hamon et s’interrogent sur la manière de sauver le parti et leurs mandats.
Ce vendredi à Montpellier, deux militants PS tractaient dans une cité. Ils n’y ont récolté qu’une indifférence polie.
Jeudi soir, le temps d’un meeting débridé, le candidat a galvanisé ses militants. Qui y ont cru, ou fait semblant d’y croire.
Dur métier : à Sète, le porte-parole du candidat PS tracte sous la pluie avec des militants déjà résignés.
Les socialistes de l’Hérault ont organisé des cafés citoyens pour « vendre » le programme de Hamon. Dans un certain entre-soi.
Les socialistes de l’Hérault, divisés et, pour certains, démotivés, ont du mal à faire campagne pour leur candidat.
Les tractations de la gauche au niveau national résonnent dans l’Hérault, où le PS s’agite à l’approche des législatives.
À Montpellier comme ailleurs, la tentation macroniste existe mais elle est encore marginale. Pour l’instant…
Qui fera la campagne de Hamon ? Qui ralliera Macron ? À la « fédé » de l’Hérault, les armes sont rangées. Pour l’instant.
Le système de validation des votes à la primaire de la gauche a été cause d’erreurs au premier tour. Cas pratique dans l’Hérault.
L’enjeu de la participation à la primaire est crucial pour les socialistes. Dans les rues de Montpellier, ils battent le rappel.
Il n’y pas que des retraités au PS. Pour le meeting de Benoît Hamon à Montpellier, le MJS de l’Hérault était de sortie.
Chaque mois, la section PS du centre-ville de Montpellier se réunit au café. Mercredi, la primaire a agité les débats.
Les militants socialistes de Montpellier savent leur parti moribond, mais ils attendent, confiants, un rebond.
Désormais candidat à la primaire de gauche, Manuel Valls le clivant se présente en rassembleur. Magie de la politique.
Après le « blast » de Nicolas Sarkozy, François Hollande a décidé de s’auto-éliminer de la vie politique.
À la faveur d’un vote d’adhésion pour Fillon au premier tour de la primaire de droite, revoilà ce vieux truc qui bouge.
Les journalistes vivent dans un entre-soi, loin du peuple. C’est l’antienne chantée par de plus en plus de politiques.
Les électeurs sont insatisfaits, les politiques sont sourds… et notre régime n’est plus considéré comme un bien commun.
Gauche, droite : la pauvreté de la production intellectuelle des politiques français atteint des niveaux abyssaux.
Après « Hollande se suicide dans un livre », voici « Valls président ». Du vide politique mâtiné de rien médiatique.
« Les Jours » tiennent le carnet de bord de cette présidentielle qu’on nous a confisquée mais qui bouge encore.
En démissionnant, Emmanuel Macron essaie de casser les codes avec un discours marketé pour séduire les déçus de la politique.
Tahar Akermi, éducateur depuis près de 30 ans, fait figure de promoteur officiel du vivre-ensemble dans une ville traumatisée.
« Grâce à Allah le très généreux », l’équipe de foot à cinq de La Roquette cartonne. Dans une ambiance parfois étouffante.
À Lunel, les élus instrumentalisent les communautés et les clubs de foot. Et à la fin, c’est la chose publique qui perd.
Ce club est la fierté de la ville. Mais en cette fin d’année, il cristallise aussi une partie de ses maux. Récit en photos.
Compétition, social ou familial ? À Lunel, le foot a plusieurs visages, mais partout la question identitaire affleure.
Pendant l’Euro, « Les Jours » scrutent le foot amateur à Lunel, ville du Sud traumatisée par le départ de jeunes pour le jihad.
Malaise et amertume chez les trois députés suivis par « Les Jours », après le passage en force sur la loi travail.
Avec son passage en force sur la loi travail, François Hollande joue tapis. Quitte à atomiser la gauche.
Que vont faire les trois députés que suivent « Les Jours » avec la gênante loi travail ?
L’eurodéputé Yannick Jadot (EELV), en escale à Montpellier dans un amphi clairsemé, veut éviter un « crash démocratique » en 2017.
Avec la déchéance de la nationalité, le Président a joué l’émotion contre les principes. En France, ça ne marche pas (encore).
Le député PS Pouria Amirshahi lâche son parti et ne se représentera pas. Question d’éthique.
Le député Les Républicains s’engage en faveur de Bruno Le Maire pour la primaire parce que « la révolte gronde en France ».