Enfin un meeting. Enfin, dans une campagne municipale constellée de « déambulations » (c’est-à-dire qu’on marche) ici et là pour serrer des louches, enfin une foule soulevée par le souffle venu de la tribune, des drapeaux qu’on agite, des vivats qui nous emportent, enfin ce moment où on prend la température, non pas pour voir si on a chopé le coronavirus, mais pour sentir si les Parisiennes et les Parisiens ont attrapé la fièvre de la politique, des idées, s’il y a une exaltation, une envie, quelque chose qui nous dépasse, quoi. Et puis on est allés au meeting d’Anne Hidalgo.
Pour la candidate socialiste (on l’oublie, et elle aussi qui ne prononce jamais le mot, banni d’ailleurs du matériel électoral), c’était ce mercredi soir à l’Élysée-Montmartre, une salle de concerts du XVIIIe arrondissement de Paris, au pied de la butte. Rachida Dati, ce sera le 9 mars dans la nettement plus sélecte salle Gaveau
Montons l’escalier encadré de militants qui distribuent totebags et drapeaux vert et blanc « Paris en commun »