
Drame au fort présidentiel : les médias se contrecarrent des vacances du chef de l’État. Heureusement, « Paris Match » veille…
Son rôle dans la série.
Issu de la branche strausskahnienne de la Macronie (comme Ismaël Émelien et Cédric O), Benjamin Griveaux, 40 ans (« Huit jours d’écart » avec Emmanuel Macron, aime-t-il à préciser), fait partie des fondateurs de la planète En marche qu’il rejoint dès 2015. Ce qui lui vaut désormais cette place de choix : porte-parole du gouvernement, un poste où il a succédé à Christophe Castaner en novembre 2017. C’est donc lui qui, à l’issue de chaque conseil des ministres, rapporte ce qui s’y est dit auprès des journalistes. On lui prête l’intention de briguer la mairie de Paris en 2020. Sinon, monsieur n’est pas sectaire, a-t-il confié à Paris Match : s’il aime le rock (Nirvana, Kavinsky, Polnareff…), il est allé voir Julien Clerc en concert.
Par Raphaël Garrigos et Isabelle Roberts
Son rôle dans la série.
Son fait d’armes : a démissionné le 14 février de la course à la mairie de Paris pour cause de vidéos masturbatoires.
Son parti : La République en marche.
Sa grosse promesse : déplacer la gare de l’Est à la Villette ou en banlieue pour installer un « Central Park » sur les voies de chemin de fer. Coût anticipé par le candidat : 1,2 milliard d’euros (plus de dix fois cette somme selon Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France).
Sa promesse la plus grosse : déplacer la gare de l’Est. On a besoin de vous dire à quel point c’est idiot ?
Son taux de parisianité : après une enfance en Saône-et-Loire, Benjamin est monté à Paris pour faire Sciences-Po et HEC (et échouer à l’ENA). Il y est resté pour travailler, mais est reparti dans ses terres natales pour tenter un début de carrière politique comme socialiste tendance DSK au conseil général.
Ses slogans : « Paris, ensemble » ou « Un nouveau souffle pour Paris ». Des formules aujourd’hui caduques qui fleurent bon la campagne 2001 où on pouvait choisir entre la liste « Ensemble pour Paris » de Jean Tiberi et celle d’Yves Contassot (Les Verts), appelée « Enfin un nouveau souffle pour Paris ».
Son soutien qui claque : on a cherché, mais à part sa femme, Julia Minkowski, on n’a pas trouvé. Il n’existe aucun comité de soutien et aucun people n’a dit qu’il voterait pour lui. Et ils doivent désormais s’en féliciter.
Sa profession : il a monté un cabinet de recrutement puis, après son échec comme élu socialiste, a travaillé deux ans comme directeur des affaires publiques d’Unibail.
Sa date de naissance : 29 décembre 1977. Le même jour, François Mitterrand faisait une conférence de presse pour dénoncer « les résultats de M. Barre pour l’année en cours » sur « le plan de la lutte contre l’inflation », qui sont « aussi mauvais que ceux de M. Chirac ».
Son rôle dans la série.
Ancien strauss-khanien passé par le cabinet de Marisol Touraine, la ministre des Affaires sociales et de la Santé, il planche sur la création d’En marche à partir de la fin de l’année 2015. En tant que porte-parole, il est aujourd’hui l’un des visages du mouvement les plus présents dans les médias.
Par Aurore Gorius
Son rôle dans la série.
Ancien strauss-khanien passé par le cabinet de Marisol Touraine, la ministre des Affaires sociales et de la Santé, il planche sur la création d’En marche à partir de la fin de l’année 2015. En tant que porte-parole, il est aujourd’hui l’un des visages du mouvement les plus présents dans les médias.
Par Aurore Gorius
Drame au fort présidentiel : les médias se contrecarrent des vacances du chef de l’État. Heureusement, « Paris Match » veille…
Hidalgo, Dati, Buzyn : trois candidates, trois campagnes hachées par une pandémie. Finale ce dimanche soir de municipales hors du commun.
Pour la première fois confrontées les unes aux autres mercredi, les trois candidates ont remodelé leur programme à l’aune de l’épidémie.
Hidalgo et Belliard s’allient tandis que Dati et Buzyn se disputent une candidate. Qui va gagner ? Faites vos jeux sur « Les Jours ».
Les municipales reprennent, mais pas là où Hidalgo, Dati et Buzyn les avaient laissées : le Covid-19 a tout bouleversé.
Qui sera maire de la capitale ? Facile ! Mélangez le vote traditionnel, le scrutin par arrondissement… et le macronisme droitisé.
Au meeting du candidat forain réac, sa fille Singrid, Nicolas Miguet, anti-Hidalguisme et punchlines de troquet font bon manège.
Replay. « Les Jours » ont raconté le débat entre les principaux candidats à la mairie. Attention, ça a tiré à balles réelles.
Bobo chez l’une, prout-prout chez l’autre : les présentations de leurs programmes culturels reflètent les candidates jusqu’à la caricature.
En course pour un nouveau mandat à Paris, la candidate socialiste tenait son premier meeting ce mercredi. Faisant naître un mol espoir.
Le mystère Notre-Dame, l’affaire Griveaux, les médias derrière Dati… Le candidat à la mairie de Paris soutenu par le RN sait des trucs.
La remplaçante de Griveaux a trente jours pour s’improviser maire de Paris : récit de la première semaine de campagne d’Agnès Buzyn.
Ce mercredi, le candidat démentait aux « Jours » son ralliement à Agnès Buzyn. Ce jeudi, il annonce son ralliement à Agnès Buzyn.
La candidate LR à la mairie de Paris organisait ce vendredi un « speed DATIng »🤦, draguant en douce l’électorat de Griveaux.
Le candidat macroniste abandonne la course à la mairie de Paris, après la diffusion de vidéos masturbatoires. Un fiasco.
En visite dans le Xe arrondissement de Paris, les candidates ont surjoué leur rôle : du vert à gauche, de la castagne à droite.
Ils sont tous les deux sortis de la cuisse de Jupiter mais l’un a été banni et l’autre n’est qu’arrogance. Meetings en duplex à Paris.
J’aime les cyclistes ! Moi, je les adore ! Moi, j’en suis un… Les candidats à la mairie n’en feraient-ils pas un peu trop ?
Courson, Hayange, Paris. Un village, une mairie d’extrême droite, une capitale : « Les Jours » entrent dans la course des municipales.
De l’affaire Benalla aux Gaulois en passant par Nicolas Hulot, la machine à com présidentielle se grippe et se dévoile.
Dans son équipe commando de campagne, les communicants d’Emmanuel Macron ont joué un rôle-clé.
À Amiens, le candidat d’En marche et son équipe se sont retrouvés pris de court par la candidate du Front national.