Replay. 5 000 communes ont enfin choisi leur maire. Poussée écolo, déculottée LREM… Revivez ici le second tour le plus long.
Son rôle dans la série.
Hématologue de formation, passée par de nombreux organismes publics de santé, Agnès Buzyn est confrontée à son premier scandale sanitaire depuis son arrivée à la tête du ministère en juin 2017. Sa solution : introduire de nouveaux médicaments sur le marché français pour offrir des alternatives aux malades. Mais elle n’a diligenté aucune enquête pour comprendre l’origine des effets secondaires liés à la nouvelle formule du Levothyrox.
Par Aurore Gorius
Son rôle dans la série.
Agnès Buzyn est née le 1er novembre 1962 à Paris. Interne en médecine en 1986, responsable de l’unité de soins intensifs d’hématologie et de greffe de moelle à l’hôpital Necker à partir de 1992, professeure en immunologie en 2004, elle a ensuite cumulé les responsabilités au sein d’institutions publiques liées à la santé et au nucléaire. Elle est présidente du collège de la Haute Autorité de santé (HAS) depuis un peu plus d’un an lorsqu’elle est nommée, le 17 mai 2017, ministre des Solidarités et de la Santé au sein du gouvernement d’Édouard Philippe. C’est à ce titre qu’elle défend aujourd’hui le projet de loi bioéthique du gouvernement. Si elle est en première ligne sur le sujet, elle collabore toutefois avec la garde des Sceaux Nicole Belloubet, dont le cabinet traite plusieurs aspects du texte, ceux liés à la filiation notamment, nécessitant de modifier le Code civil. Et avec la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Frédérique Vidal, qui gère les parties du projet de loi qui impactent la recherche scientifique, celles liées à l’utilisation des cellules souches embryonnaires.
Par Mathieu Nocent
Son rôle dans la série.
Son parti : La République en marche.
Sa grosse promesse : A-t-on vraiment besoin de promesses quand on remplace Benjamin Griveaux au pied levé pour incarner la défaite d’Emmanuel Macron à Paris ?
Sa promesse la plus grosse : Pour l’heure, tirer un trait sur le projet absurde de déplacer la gare de l’Est qui avait valu force quolibets à Griveaux.
Son taux de parisianité : Buvons les paroles d’Agnès Buzyn : « Je suis profondément parisienne. Je suis née ici, j’y ai élevé mes enfants, j’y ai enseigné, travaillé. Je me sens parfaitement en phase avec cette ville, avec ses difficultés, et parfaitement en phase avec les Parisiens. » What else ?
Ses slogans : « Paris, ensemble » comme Benjamin Griveaux, en revanche « un nouveau souffle pour Paris », du même Griveaux, a disparu.
Son soutien qui claque : Qui claque, c’est vite dit, mais Gaspard Gantzer, qui a quitté le navire Parisiennes, Parisiens pour la rejoindre, estime qu’« Agnès Buzyn va devenir maire de Paris ». Croyons sur parole celui qui, la veille de son ralliement, jurait aux Jours qu’il n’avait aucun contact avec l’équipe Buzyn.
Sa profession : Médecin, spécialisée en hématologie.
Sa date de naissance : 1er novembre 1962 tout comme Anthony Kiedis, le chanteur des Red Hot Chili Peppers avec qui Agnès Buzyn partage… heu, rien du tout en fait, puisque son groupe préféré, ce sont les métalleux de Linkin Park.
Replay. 5 000 communes ont enfin choisi leur maire. Poussée écolo, déculottée LREM… Revivez ici le second tour le plus long.
Hidalgo, Dati, Buzyn : trois candidates, trois campagnes hachées par une pandémie. Finale ce dimanche soir de municipales hors du commun.
Pour la première fois confrontées les unes aux autres mercredi, les trois candidates ont remodelé leur programme à l’aune de l’épidémie.
Hidalgo et Belliard s’allient tandis que Dati et Buzyn se disputent une candidate. Qui va gagner ? Faites vos jeux sur « Les Jours ».
Les municipales reprennent, mais pas là où Hidalgo, Dati et Buzyn les avaient laissées : le Covid-19 a tout bouleversé.
Replay. « Les Jours » ont mis leur masque pour raconter la plus inédite des soirées électorales pour le plus bizarre des scrutins.
Qui sera maire de la capitale ? Facile ! Mélangez le vote traditionnel, le scrutin par arrondissement… et le macronisme droitisé.
Au meeting du candidat forain réac, sa fille Singrid, Nicolas Miguet, anti-Hidalguisme et punchlines de troquet font bon manège.
Voyez comme ils dansent : en meeting à Paris, la candidate a chanté sa chanson sécuritaire, en duo avec l’ex-Président.
Replay. « Les Jours » ont raconté le débat entre les principaux candidats à la mairie. Attention, ça a tiré à balles réelles.
Bobo chez l’une, prout-prout chez l’autre : les présentations de leurs programmes culturels reflètent les candidates jusqu’à la caricature.
En course pour un nouveau mandat à Paris, la candidate socialiste tenait son premier meeting ce mercredi. Faisant naître un mol espoir.
La remplaçante de Griveaux a trente jours pour s’improviser maire de Paris : récit de la première semaine de campagne d’Agnès Buzyn.
Au sein de la commission spéciale bioéthique, les députés LREM sont notamment en désaccord sur la délicate question de la filiation.
Pour améliorer le texte, la députée LREM Laurence Vanceunebrock-Mialon multiplie les rencontres avec les associations.
Selon un cadre du laboratoire qui s’est confié aux « Jours », Merck n’a pas suffisamment pris en compte l’intérêt des patients.
Le tribunal de grande instance de Toulouse a ordonné l’expertise de 47 malades. La justice civile, plus rapide, commence à payer.
Levothyrox, Dépakine… Le député Insoumis publie un livre sur l’industrie pharmaceutique, toute-puissante et oublieuse des patients.
Un rapport commandé par la ministre blâme les autorités sanitaires, mais réduit la crise à un défaut d’information.
De nouveaux éléments confirment le conflit d’intérêts du professeur Philippe Lechat, révélé par « Les Jours ».
« Les Jours » se sont procuré l’étude, financée par des patients, qui pointe des anomalies dans la nouvelle formule.
Réaction tardive, études a minima, silences… Agnès Buzyn gère le dossier à l’économie. Comme si elle l’avait déjà refermé.