C’est le blues à Marseille. Pour le match au sommet de dimanche dernier, il n’y avait qu’une feuille de route : ces Lyonnais mal en point(s), il fallait les achever, ainsi que nous l’indiquions précédemment (lire l’épisode 8, « La fièvre au Vélodrome »). Mais c’est bien Lyon qui l’a emporté, sur un but à la 90e minute. D’où la déprime. Depuis, Pamela Anderson retweete des messages pour sauver la « rainforest », histoire de décompresser – ou de faire baisser la tension à coup de douches intenses chez Adil Rami, son compagnon de jeu. On a senti en fin de partie l’ancien jardinier de la ville de Fréjus prêt à coller un coup de bêche à certains Lyonnais trop chambreurs pour être honnêtes. Mais pour être nous aussi honnête, dans cette série qui vous conte l’OM côté foot et côté ville, il faut préciser que c’est le milieu Franck Zambo Anguissa, un Marseillais adorant les tatouages (lire l’épisode 5, « Ce soir, on vous met le feu du rasoir »), qui avait commencé en promettant dans La Provence de les « exploser ». On a vu le résultat : la grenade a pété dans les mains des Marseillais pendant que les mangeurs de jésus ressuscitaient tels Lazare de Béthanie.
Au-delà des polémiques – l’arbitre a-t-il lui aussi blousé l’OM en sifflant un hors-jeu litigieux sur Konstantinos Mitroglou qui paraissait lancé vers le but adverse juste avant le troisième pion de Lyon ? –, il convient de reconnaître que, à part un Steve Mandanda exceptionnel dans les buts et un Dimitri Payet correct, l’équipe marseillaise a joué en-dessous de son niveau.