En 1993, dans le film d’action hollywoodien In The Line of Fire, Frank Horrigan, agent vétéran du Secret Service incarné par Clint Eastwood, se demande ce qu’il aurait dû faire trente ans plus tôt pour sauver JFK à Dallas, alors qu’il est confronté à la menace d’un nouvel illuminé obsédé par le président des États-Unis. Cette interrogation métaphysique de l’agent de fiction Horrigan
Car après l’assassinat de William McKinley en 1901 (lire l’épisode 3, « Garfield et McKinley, sous protection reprochée ») , une protection permanente du président des États-Unis s’impose. Dès 1902, le Secret Service est assigné officiellement à cette mission et le Président est flanqué dans tous ses déplacements de deux gardes du corps. Pour la première fois, le Congrès des États-Unis attribue pour 1907 un budget annuel au Secret Service. Dès lors, le service connaît une croissance rapide de ses moyens. À la fin de la Première Guerre mondiale, Woodrow Wilson compte huit à dix gardes du corps du Secret Service et en 1917, le Congrès a étendu cette protection à la famille présidentielle ainsi qu’au président élu non encore investi.