«J’ai sans doute surinterprété les propos de Gilbert Azibert et sûrement voulu me faire bien voir de mon client prestigieux », lance Thierry Herzog à la barre, en ce lundi 12 décembre. L’avocat de Nicolas Sarkozy, qui est aussi son coprévenu, tente de le dédouaner totalement en assurant s’être trop démené, de sa propre initiative, et avoir parlé à tort et à travers. Dans la version qu’il déroule désormais devant la cour, il a simplement tenté de rassurer son client et « ami », en allant à la pêche aux informations auprès de son autre « ami », le haut magistrat Gilbert Azibert
La version de Thierry Herzog résiste difficilement à certaines écoutes, sur lesquelles la cour d’appel poursuit son examen méthodique en deuxième semaine du procès Bismuth.