
Empêtré dans les affaires, l’ex-Président multiplie les prises de parole hostiles à la justice. Une stratégie qui se révèle contreproductive.
Son rôle dans la série.
Formé par l’avocat de Jacques Mesrine, Thierry Herzog a d’abord défendu des malfrats, avant de conseiller des délinquants en col blanc tels les époux Tiberi. Il rencontre Nicolas Sarkozy, lui aussi jeune avocat, au début des années 1980. Trente ans plus tard, les deux hommes sont amis et Thierry Herzog est devenu l’avocat de Nicolas Sarkozy. Il plaide notamment dans l’affaire Clearstream, puis dans l’affaire Bettencourt. Dans celle des écoutes, l’avocat de 65 ans est cette fois assis sur le banc des accusés, aux côtés de son client. Il comparaît pour « corruption active », « trafic d’influence actif» et « violation du secret professionnel ».
Empêtré dans les affaires, l’ex-Président multiplie les prises de parole hostiles à la justice. Une stratégie qui se révèle contreproductive.
L’ex-Président est condamné à trois ans de prison, dont un ferme. Un jugement historique. Il va faire appel.
Le procès Bismuth découle de l’affaire libyenne… qui devrait aussi conduire Sarkozy au tribunal. Un dossier plus explosif encore.
Pas de corruption, pas de trafic d’influence, juste de l’amitié : les avocats des prévenus ont balayé toutes les accusations.
Pendant plus de quatre heures, le parquet a chargé l’ex-Président et ses deux coprévenus. Il a requis quatre ans de prison, dont deux ferme.
Au procès des écoutes, l’ex-Président, fidèle à lui-même et à son ego, s’est défendu en bloc de tout ce dont il est accusé.
Gilbert Azibert ? Captivé par des points de droit. Thierry Herzog ? Dingue de procédure pénale. Les prévenus réfutent toute corruption.
Après une charge des avocats de la défense contre l’enquête du Parquet national financier, le procès commence enfin.
L’ex-Président affronte son ennemi juré : le Parquet national financier. Une institution légitime mais pourfendue par ses proches.