Donnez, donnez, dooonnez, donnez, donnez-moiii… Pardonnez cette entame à base d’Enrico Macias (c’est bon, vous l’avez bien dans la tête ?), mais c’est bien de don qu’il s’agit dans cet épisode de Noël
Car le modèle que nous avons choisi, celui de l’abonnement, est le plus pur mais aussi le plus dur : pas de pub et donc aucun contenu éditorial dicté par les annonceurs. Ou, à l’inverse, d’articles que nous nous interdirions d’écrire pour ne pas déplaire aux annonceurs. Pas de pub, mais des abonnés.
Pas d’articles clickbait pour augmenter le nombre de pages vues et attirer la pub, mais du journalisme de qualité, profond, enquêté, du journalisme innovant : nous avons inventé la narration en séries, remettant le feuilleton journalistique au goût du jour, c’est-à-dire adapté aux codes et usages de notre époque avec une navigation adaptée (« le Netflix du journalisme » : la trouvaille est de nos abonnés !), plutôt que se contenter de reproduire un journal papier sur internet. Nous venons d’ailleurs de sortir une nouvelle appli toute belle et cuisinée maison par notre développeur, Adrien Eraud (lire l’épisode 58, « Oh appli day ! »).
Le don, c’est permettre à ce journalisme exigeant d’exister, un journalisme qui enquête, qui ne se contente pas de copier-coller des dépêches AFP, qui va sur le terrain, qui va chercher derrière les discours de com, un média en qui on peut avoir confiance
Défiscalisé à 66 % ? Ça veut dire que 66 % de la somme que vous déciderez de verser aux Jours sera remboursée sur vos impôts : pour 100 euros, il ne vous en coûtera que 34 euros ; pour 1 000 euros, 340 euros, etc. Du coup, vous pouvez donner 66 % de plus !
Vous venez de faire un don en cliquant sur le bouton rouge ? Bravo, vous venez de garantir un peu plus l’indépendance des Jours, de prendre votre part au pluralisme de la presse. Car notre modèle n’aurait pas de sens s’il n’était pas indépendant et c’est pour ça que toute l’équipe des Jours se bat sans relâche depuis trois ans. Le capital des Jours est détenu à 70 % par ses cofondateurs, et ensuite à près de 9 % par les abonnés (via la Société des amis et de l’equity crowdfunding), le reste se partage entre une dizaine d’actionnaires privés, et comme tout est transparent aux Jours, vous pouvez en retrouver la liste ici.
Ça veut dire quoi, très concrètement, l’indépendance des Jours ? C’est une assurance, d’abord, que seuls des intérêts journalistiques animent Les Jours. Qu’on ne se privera pas de révéler telle info concernant tel ou tel au motif qu’il est actionnaire
Cet équilibre, nous n’y sommes pas encore, même si nous n’en sommes pas loin grâce à vous qui avez participé à notre campagne d’abonnements (lire l’épisode 59, « “Les Jours” ont les crocs »)
Un média en ligne sur abonnement met en moyenne trois à cinq ans à s’équilibrer, Les Jours ont trois ans, ce n’est pas rien, ni donné à beaucoup de médias, d’être proche de l’équilibre à ce stade. Mais tant que nous n’y sommes pas, Les Jours sont un média qui a encore et toujours besoin de vous. Alors, comme comme le chantait Enrico : donnez, donnez, dooonnez. Non seulement le fisc vous le rendra en partie, mais, en plus et surtout, Les Jours vous le rendront en journalisme sonnant et trébuchant.