Flashback : quand nous étions en train de préparer Les Jours, de gamberger, de rencontrer tout un tas de personnes pour réfléchir au média que nous allions lancer, entassés sur un canapé (deux, en fait) bellevillois, quelqu’un a tenu à nous avertir : « L’abonnement, c’est le modèle le plus dur, il faut aller chercher les abonné·e·s avec les dents. » Sage conseil.
Nous avons lancé Les Jours en 2016 et depuis, c’est effectivement avec les dents que nous sommes allés chercher les abonné·e·s. Gniak, venez, on fait du journalisme de qualité ; gniak, venez, quand on attrape un sujet, on ne le lâche plus ; gniak, venez, vous allez voir qu’on peut faire du journalisme innovant sur internet, sans copier-coller les journaux papier. Et c’est ce que nous avons fait de nouveau avec la campagne destinée à conquérir 2 000 abonné·e·s supplémentaires qui vient de s’achever. Parce qu’« avec les dents », ça veut dire sans relâche marteler que le journalisme de qualité, indépendant, sans publicité, ça a un prix, celui de l’abonnement. Que Les Jours, c’est plus qu’un abonnement, c’est un engagement.
Vous êtes plus de 1 700 à vous être engagé·e·s dans cette campagne, bien plus même si on compte toutes celles et tous ceux, abonn·é·s de longue ou de courte date qui avez relayé, partagé, fait des dons, offert des cartes cadeau à des proches ou même à de parfait·e·s inconnu·e·s sur Twitter. Car oui, les abonné·e·s des Jours font ce genre de choses-là. Certes, on se répète mais c’est de votre faute aussi : vous êtes les meilleur·e·s abonné·e·s de l’univers entier, et non, on n’exagère pas. Alors on ne va pas faire les malins, parce que tous les gifs de chatons mignons et de bisous qu’on pourrait trouver ne suffiraient pas à vous dire cette chose toute simple : merci.
Et là, vous nous lancez : dites-donc Les Jours, vous nous prenez pour des jambons, vous croyez qu’on ne l’a pas vu que vous n’avez pas atteint votre objectif de 2 000 abonné·e·s en plus des 11 000 qui étaient déjà là, qu’est-ce que vous allez faire maintenant ? Eh bien continuer. Parce qu’en participant à cette campagne, vous nous avez permis de respirer, d’avoir un peu plus de temps, de voir au-delà et de lancer de nouveaux projets qui permettront de faire venir de nouveaux·elles abonné·e·s pour atteindre
Continuer d’abord
De votre côté, continuez aussi, continuez de vous abonner, continuez de nous relayer, continuez à parler de nous autour de vous, continuez de faire des dons, continuez d’offrir des cartes cadeau (les fêtes ne sont pas si loin…).
Et adressez-nous vos idées, envoyez-nous vos envies, vos infos aussi : ces injustices devenues insupportables au sein de votre entreprise, de votre administration et qui doivent être mises en lumière. Une adresse : [email protected]. Ou bien l’adresse mail de chaque journaliste qui s’affiche en haut de chaque épisode. Rencontrons-nous, également : malgré nos petits bras, nous voulons développer encore un peu plus les rencontres. Puisque nous n’avons pas de commentaires en ligne sur Les Jours (et il n’y en aura pas), voyons-nous en vrai. Nous vous tiendrons informé·e·s des prochaines rencontres via notre nouvelle newsletter, Les dessous des « Jours » (prochain numéro, mercredi 6 novembre à midi sonnantes).
Voilà, rien n’est fait tant que nous ne sommes pas à l’équilibre, et même quand nous le serons (bientôt, hein ?), tout sera encore à faire, à inventer, à expérimenter, à oser, car avec nos dents, nous rayons aussi le parquet, et on continue. On continue à vous fabriquer ce journalisme cousu main, à petits points, avec amour et détermination. Au moment où je vous écris, Adrien Éraud, notre développeur de compétition, vient tout juste de passer des mois à vous concocter une toute nouvelle appli, entièrement faite maison