Chères jouristes, chers jouristes,
Allons, allons, ce n’est pas un simple confinement qui allait nous empêcher de publier « Les dessous des “Jours” », votre newsletter mensuelle racontant la vie de la rédaction… Nous sommes le premier mercredi du mois, il est midi : n’abandonnons pas les rituels.
Si vous avez raté le début… Mais non, vous n’avez pas raté le début. En un mois, depuis le dernier numéro des « Dessous des “Jours” », nous n’avons lancé qu’une seule nouvelle obsession, une rareté dans la vie des Jours. Mais quelle obsession : En quarantaine (c’est le titre), la vie confinée sous coronavirus (c’est le sous-titre). Depuis le début du mois de mars, on s’interrogeait, on se tâtait, on se grattait la tête. Et puis l’annonce de la fermeture des écoles
Si vous avez vraiment raté le début… Alors il faut lire cet épisode de La fin du monde saison 2 (sous-titre : « Bienvenue en enfer »… Quelle vista, Les Jours !), publié le 9 mars, où Cécile Cazenave expliquait que, transmise d’une chauve-souris à l’humain en passant par un pangolin, l’épidémie actuelle a des causes environnementales.
« Les Jours » confinés. La rédaction est confinée depuis le lendemain du premier tour des municipales, dernier moment collectif des Jours jusqu’à présent. Et d’ailleurs, il n’est pas impossible que ce reste de guacamole ait fait des petits dans le réfrigérateur de la rédaction désertée, voire donné vie à un virus encore inconnu. Depuis, c’est chacun chez soi, et Zoom, l’application de réunion par visioconférence, pour tous.

VenezChezNous. Dès le lundi 16 mars, nous avons pris la décision, lourde pour un jeune média comme le nôtre (quatre ans à peine, des bébés !), d’ouvrir grand nos portes : sept jours de Jours en accès libre à qui s’inscrit à cette adresse. De semaine de confinement en semaine de confinement, nous avons choisi de reconduire l’opération. Mais plus que jamais, en ces temps de grande incertitude générale et dans les médias en particulier, nous avons besoin d’abonné·e·s pour atteindre l’équilibre financier : alors sept jours gratuits et ensuite, hop, vous nous soutenez en vous abonnant à cette adresse, on est d’accord ? Ou alors
Les titres auxquels vous avez échappé. « Petit Hayange parti trop tôt » (parce que le maire Rassemblement national que Les Jours ont suivi n’a non seulement pas été éliminé, mais en plus il a été élu dès le premier tour des municipales). Quant à l’épisode du Cargo au frigo, notre série sur les circuits courts, consacré aux bières locales, forcément, ça a été un festival : « Le retour du grand houblon », « De l’autre côté de l’amer » et, entre autres, « Silence, ça mousse ».
On se retrouvera. Forcément, pas d’invitation de jouristes à notre conférence de rédaction ce mois-ci, ni de rendez-vous au 61, ce café parisien où nous nous retrouvons régulièrement pour débattre d’une de nos séries. Mais on va bien réussir à inventer quelque chose pour se parler directement !
Le mot des « Jours » que vous ne connaissiez pas : « la chenille ». Simple, c’est le nom des réunions, aux Jours. Moins simple : l’origine de ce surnom. En fait, nos locaux, un open-space de quelque 80 m2, tournent autour d’un puits de lumière (dit comme ça, on dirait du Elle Déco, non ?) nous permettant, si nous le souhaitons et ça a pu nous arriver, de faire la chenille. D’où la chenille. Voilà. Le mois prochain, on vous explique pourquoi, toujours dans la rédaction, une salle porte l’étrange surnom de « gardav »…
Ça vient. Bientôt de nouvelles séries sur Les Jours : l’une est une immersion auprès de celles qui écoutent les femmes battues, l’autre est une grande enquête internationale.
Pour quelques centimes de plus. Après quatre ans inchangés, les tarifs des Jours bougent de quelques centimes par mois. On vous explique tout ici.
Les Jours