Bonjour tous les jouristes,
C’est déjà la seizième édition des « Dessous des “Jours” » qui, comme la sirène, résonne chaque premier mercredi du mois. Et elle est particulière cette édition, parce qu’il y a plein de petits nouveaux chez les jouristes, arrivés à l’occasion de notre campagne d’abonnement qui
…à l’équilibre ! Oui, Les Jours sont à l’équilibre, plus que jamais indépendants et ça, c’est grâce à vous qui vous êtes abonnés, réabonnés, qui avez offert des cartes cadeau, vous qui avez fait des dons, vous qui nous avez partagés sur les réseaux sociaux, vous qui nous avez découverts à l’occasion de cette campagne, vous qui nous avez envoyé des petits mots, soutenus, portés. À vous toutes et tous, merci ! Ce que vous avez fait est unique, d’abord parce que des médias, il n’y en a pas beaucoup qui sont à l’équilibre, et qui le sont grâce à leurs abonnés, encore moins. Mais, car il y a toujours un mais, il serait dangereux de s’endormir. D’abord parce l’équilibre est une chose fragile, que si les nouveaux abonnés ne rentrent pas assez et/ou que d’autres partent, tout sera à recommencer. Ensuite, parce que l’équilibre, ce n’est que le début et Les Jours ont besoin de devenir encore plus grands, encore plus beaux, encore plus forts. Moralité, il faut continuer à s’abonner en masse
Si vous voulez offrir l’indépendance en cadeau pour les fêtes, c’est par là :
Si vous voulez offrir un cadeau aux Jours, c’est ici que ça se passe (66 % de votre don sera remboursé sur vos impôts en 2021 si vous le faites avant le 31 décembre) :
Si vous avez raté le début… Des technologies militaires qui, peu à peu, s’immiscent dans l’espace public pour surveiller les corps, reconnaître les visages, guetter les émotions ? Bienvenue dans Sous l’œil de Thales, une nouvelle série des Jours lancée ce mois-ci, signée Clément Le Foll et Clément Pouré. Il s’agit là d’une enquête sur ce géant français de la défense et de la surveillance, totalement ignoré des médias : un boulot pour Les Jours.
Si vous avez raté le début (2)… Décidément, c’est une thématique grandes oreilles ce mois-ci puisque l’autre série lancée s’intitule Sur écoute (toute référence à une série américaine particulièrement connue n’est pas tout à fait fortuite). À savoir le procès pour le moins historique de Nicolas Sarkozy : pour la première fois au cours de la Ve République, un ancien président de la République est jugé pour corruption. Et les écoutes en question sont au cœur des audiences, puisque c’est là, par téléphone, que se serait noué le pacte de corruption… En direct du tribunal pour vous faire vivre de l’intérieur cette audience hors norme : Aurore Gorius.
Le métier des « Jours » que vous ne connaissez pas : développeur. C’est un poste crucial dans un média en ligne : Adrien Eraud met en musique techniquement toutes les jolies choses que vous lisez, voyez, écoutez sur Les Jours. C’est lui qui a fabriqué nos applis, notre CMS (« content management system », système de gestion de contenu) et mille autres choses. Mais écoutons-le plutôt, nous lui avons demandé de décrire son métier. Mais comme Adrien est trop modeste, nous nous permettrons de rétablir la vérité dans des NPRJAA, c’est-à-dire des « Notes pour rendre justice à Adrien ».
« Pour faire simple, mon travail aux Jours est de faire en sorte que vous puissiez lire sans aucun problème toutes vos séries préférées [“sans aucun problème”, c’est-à-dire qu’Adrien a, par exemple, créé la fonction de reprise de lecture pour qu’on puisse poursuivre sur l’appli un article entamé sur ordinateur, une rareté dans la presse, nprjaa]. Je m’occupe donc du site internet et de l’application mobile que vous avez l’habitude d’utiliser, mais aussi de notre CMS, surnommé “Adrienne” [si ce CMS s’appelle ainsi, c’est parce que c’est Adrien qui l’a conçu spécialement et sur mesure pour Les Jours, de même que c’est lui tout seul qui a fabriqué l’appli Android et iOs, nprjaa]. Le CMS, c’est le site dans lequel Lucile Sourdès-Cadiou et François Meurisse, éditrice et éditeur des Jours, viennent travailler sur les épisodes et dans lequel Sébastien Calvet, le directeur photo des Jours, met en ligne les images. Je travaille également beaucoup au quotidien avec Julien [Apack] et Augustin [Naepels] lorsqu’ils sont en manque de tableurs Excel, qu’il faut préparer une opération marketing ou quand vous rencontrez des problèmes techniques. J’essaye de répondre aux différentes envies journalistiques comme les podcasts, Face A, face B, Terrorisme : une décennie d’attentats en France… Ainsi qu’aux envies de nouvelles fonctionnalités [en fait, Adrien est capable de répondre à nos envies les plus folles, comme la fois où, en pleines municipales, on a dit : “Ce serait génial d’avoir un simulateur de second tour à Paris”, paf, il l’a fabriqué. Ou quand il a intégré une palette d’emojis dans notre CMS, pour qu’on puisse en mettre directement dans les articles 😙, nprjaa]. Je m’occupe également de garder à jour les différentes briques qui composent les sites et l’application mobile. Mon objectif principal est que vous nous écriviez le moins possible pour vous plaindre d’un problème [bref, si Adrien n’était pas là, Les Jours seraient un vilain blog et en plus, parce qu’il ne l’a pas dit non plus, nous n’aurions jamais découvert ses talents de pâtissier, car oui, par-dessus le marché, il déchire en gâteaux, Adrien, nprjaa].
Les cris des « Jours ». Ça ne vous a certainement pas échappé : l’embrouille autour de l’article 24 de la loi « sécurité globale » hérisse singulièrement les journalistes et tous ceux qui, comme Les Jours, considèrent comme inaliénable le droit des citoyens, qu’ils aient ou pas une carte de presse, à l’information. Rappelons, ça ne fait jamais de mal, l’article 1er de la loi de 1881 (« L’imprimerie et la librairie sont libres »
Les titres auxquels vous avez échappé. L’épisode 3 de La science du crime, consacré à la façon dont la gendarmerie scientifique fait parler les mouches présentes autour des cadavres, s’intitule « Toutes les larves de son corps ». Mais on n’est pas passés loin de « La vérité sort de la mouche des gisants » et de celui-ci, hommage aux Nuls, « La mouche qui pète le crime ». Sinon, on va se faire tout petits parce que celui-ci, on en a honte même pour cette rubrique des titres honteux, et même qu’on va le mettre entre parenthèses histoire de le planquer un peu plus, celui qu’on avait trouvé pour le Face A, face B évoquant un bel album de musique libanaise et une chanson des années 1970 sur une partouze (« De Beyrouth à biroute », allez salut et rendez-vous en 2021).