La confession n’aura pas lieu. On a pourtant insisté pour avoir nos réponses, en marge d’une conférence de presse à l’hôtel de région, lors d’un Facebook Live, par mail ; nous étions même prêtes à enfiler nos baskets pour un simple trajet en train avec le communiant Laurent Wauquiez. « Il ne s’ennuie jamais en train », nous a-t-on rétorqué. « Il a déjà une demande commune de La Croix, KTO et RCF », finit par nous dire son directeur de cabinet adjoint à la région, Geoffrey Mercier. Laurent Wauquiez, qui se targue de vouloir aller au fond des sujets, ne répondra pas sur ses « valeurs chrétiennes », pourtant savamment mises en avant dans sa course à la présidence des Républicains en décembre.
Sa foi, il en use pour convaincre un électorat catholique important parmi les 7,8 millions d’habitants en Auvergne-Rhône-Alpes, entre la cathédrale du Puy-en-Velay et la basilique Notre-Dame de Fourvière à Lyon. Un réflexe pris sans doute dès ses premiers pas en politique auprès de feu Jacques Barrot, figure de la droite centriste dans la lignée de la démocratie chrétienne française. Il s’en est depuis écarté. Quelques années plus tard, en 2014, son mentor désavouera même publiquement Laurent Wauquiez, sa stratégie de « la peur de l’autre » et son « populisme », dans une tribune publiée dans Les Échos.
Qu’importe, il continue de revendiquer cet héritage. Lors de sa traditionnelle ascension du mont Mézenc début septembre (lire l’épisode 1,