Info « Les Jours ». Le roi de Levallois avait de quoi payer sa caution de 500 000 euros, mais la justice le maintient en détention.
Son rôle dans la série.
Arnaud de Courson de la Villeneuve (raccourcissez le patronyme), 54 ans, est un peu le Raymond Poulidor de Levallois : souvent deuxième, mais avec panache et la sympathie affichée de ses concitoyens. Opposant historique aux Balkany, cet analyste financier reconverti comme chasseur de têtes a très tôt choisi la droite centriste. D’abord comme membre des Jeunes Giscardiens dans les années 1980, puis de l’UDF de François Bayrou dans les années 1990, et enfin encarté aux Républicains. Des choix pas toujours gagnants, puisqu’il échoue à se faire élire député en 2017, battu par une candidate En marche. À son palmarès, il compte tout de même une victoire aux élections départementales en 2011, où il bat sèchement Isabelle, à la régulière. Comme Poulidor, il a le courage de souvent s’opposer à Patrick en conseil municipal, pour épingler les turpitudes du maillot jaune du 9-2.
Par David Servenay
Info « Les Jours ». Le roi de Levallois avait de quoi payer sa caution de 500 000 euros, mais la justice le maintient en détention.
Un mois après sa première condamnation, Patrick Balkany prend cinq ans de plus pour blanchiment. Mais qui va garder Levallois ?
Quatre ans ferme pour Patrick qui a été incarcéré ; trois pour Isabelle qui reste libre. Le jugement sur le volet fiscal est tombé : aïe.
À coup de clientélisme, les Balkany ont fidélisé les consommateurs leurs électeurs et gardé Levallois. Malgré leurs ennuis judiciaires.