Jugement. Où la présidente explique pourquoi le tribunal relaxe presque tout le monde, et où l’affaire de Tarnac s’achève.
Son rôle dans la série.
Lorsqu’il était étudiant en sciences politiques à Rennes, plusieurs années avant l’affaire, Benjamin Rosoux était déjà fiché par les renseignements généraux pour des actions de soutien aux sans-papiers et sa participation aux contre-sommets du G8. Arrêté le 11 novembre 2008, alors soupçonné d’appartenir au groupe terroriste dirigé par Julien Coupat, il passe deux semaines en détention provisoire. Benjamin Rosoux est cogérant de l’épicerie Le Magasin général de Tarnac, où il est désormais élu au conseil municipal. Comme Mathieu Burnel, il est finalement renvoyé devant le tribunal pour une seule infraction : refus de prélèvement ADN.
Par Camille Polloni
Jugement. Où la présidente explique pourquoi le tribunal relaxe presque tout le monde, et où l’affaire de Tarnac s’achève.
Jour 12. Où l’avocate d’Yildune Lévy avance une explication inédite sur l’emploi du temps des policiers le soir de la filature.
Jour 11. Où le procureur demande que tous les prévenus soient reconnus coupables… mais qu’aucun ne soit (r)envoyé en prison.
Jour 10. Où on reçoit une lettre de Polynésie et où un journaliste fait parler les politiques et policiers qui ne sont pas venus.
Jour 9. Où le « groupe de Tarnac » raconte la violence des interpellations, et où surgit « L’Insurrection qui vient ».
Jour 2. Où l’on apprend que la police et ceux qu’elle surveille nomment différemment une ferme, un voyage à New York et une corde.