Universitaires et réalisateurs se sont retrouvés la semaine dernière au festival de Douarnenez, consacré au cinéma turc.
Son rôle dans la série.
Çagla E. Aykaç a passé son doctorat de sociologie de l’EHESS à Paris, avec une thèse sur les « personnages publics de l’islam en Europe : scandales, controverses et performances ». Après avoir participé à plusieurs projets de recherche transnationaux sur l’islam en Europe, elle a enseigné la sociologie politique pendant cinq ans à Istanbul, et poursuit ses recherches sur les théories de nationalisme, les mouvements sociaux, les questions de genre. Elle a dû démissionner de son poste au printemps 2016 après avoir signé la pétition intitulée « Nous ne serons pas complices de ce crime ». Çagla E. Aykaç est depuis invitée du centre InCite et du département d’études de genres de l’université de Genève. Impliquée dans différents mouvements pour la paix, elle « cherche à transmettre la force et la diversité des mouvements d’opposition au pouvoir patriarcal, islamiste, et néolibéral de la nouvelle Turquie ». Ses derniers textes sont sur le mouvements des femmes dans Vacarme et sur les universitaires pour la paix dans Mouvements.
Par Olivier Bertrand
Universitaires et réalisateurs se sont retrouvés la semaine dernière au festival de Douarnenez, consacré au cinéma turc.
Des universitaires, réprimés par Erdogan et contraints à l’exil, témoignent ce mercredi soir à Paris.