Amnésie et complot : c’est la ligne de défense adoptée par les six policiers accusés de violences volontaires sur des jeunes de Pantin.
Son rôle dans la série.
C’est le brigadier-chef de la BTC Quatre-Chemins. D’après plusieurs jeunes, ce policier de 48 ans a pour habitude de leur frapper les mains à coups de matraque. D’après l’IGPN, il n’est pas non plus « un grand procédurier ». Christian M. est poursuivi par le parquet de Bobigny, en Seine-Saint-Denis, pour un fait de violences volontaires avec arme par personne dépositaire de l’autorité publique, commis le 20 juillet 2019. Il aurait fracturé la main d’un plaignant, mineur de 17 ans à l’époque, en lui assénant plusieurs coups de matraque, entraînant quarante-cinq jours d’ITT. Il est également poursuivi pour un faux en écriture publique, commis ce même jour, ainsi que pour n’avoir pas empêché la commission d’une infraction, le 6 janvier 2020.
Aux termes des conclusions de l’enquête IGPN rendues le 29 septembre 2021, il était visé pour un autre fait de violences, toujours sur ce jeune qui semble « être un de ses boucs émissaires ». Dans sa plainte, celui-ci l’accusait entre autres d’avoir pris sa tête « comme un bélier pour la taper contre la porte d’entrée du commissariat de Pantin ». Christian M. était aussi visé pour un deuxième cas de faux en écriture publique. Ces accusations supplémentaires n’ont pas été retenues par le parquet. En 2022, il était en poste à Bobigny.
Par Pierre Bafoil
Amnésie et complot : c’est la ligne de défense adoptée par les six policiers accusés de violences volontaires sur des jeunes de Pantin.
Des documents de l’IGPN obtenus par « Les Jours révèlent de nouvelles accusations contre la BTC Quatre-Chemins, dont le procès débute mercredi.