Bernard Squarcini mis en examen, Christian Flaesh en garde à vue… Les ex-grands flics de droite sont en mauvaise passe.
Son rôle dans la série.
Né à Montpellier, Claude Cancès entre en 1963 à la PJ de Paris et intègre la brigade mondaine. Il passera quasiment dix ans au « groupe de la galanterie » qui surveille les réseaux de prostitution de luxe. En 1968, il enquête sur l’assassinat de Stevan Marković, le factotum d’Alain Delon. Passé commissaire, le voilà chef de section à la crim’ puis adjoint en 1982, en pleine traque d’Action directe. Chef de la brigade de recherche et d’intervention (BRI) en 1983, Cancès se retrouve responsable du dispositif pour contrer le gang des Postiches, le 14 janvier 1986 rue du Docteur-Blanche, lorsque son alter ego de la BRB déclenche la fusillade mortelle, à son grand dam. Promu sous-directeur de la PJ parisienne en 1989, il devient patron du 36 en 1993. Mais la guerre des polices qui fait rage durant les attentats de l’été 1995 avec l’omnipotent commissaire Roger Marion de l’antiterrorisme provoque son éviction à l’IGPN, la police des polices. À la retraite en 1998, il travaille quatre ans comme conseiller à la sécurité du groupe Bolloré. Depuis, Claude Cancès raconte ses souvenirs à des coauteurs et adore courir les festivals pour dédicacer ses multiples ouvrages, notamment sa volumineuse Histoire du 36 quai des Orfèvres vendue à 70 000 exemplaires et ressortie en 2015 aux éditions Mareuil, mais aussi sa remarquable Histoire du 36 illustrée (Jacob Duvernet, 2010) écrite avec le contrôleur de police Charles Diaz, historien de la PJ, ou encore La Brigade mondaine (Pygmalion, 2014).
Par Patricia Tourancheau
Son rôle dans la série.
Né à Montpellier, Claude Cancès entre en 1963 à la PJ de Paris et intègre la brigade mondaine. Il passera quasiment dix ans au « groupe de la galanterie » qui surveille les réseaux de prostitution de luxe. En 1968, il enquête sur l’assassinat de Stevan Marković, le factotum d’Alain Delon. Passé commissaire, le voilà chef de section à la crim’ puis adjoint en 1982, en pleine traque d’Action directe. Chef de la brigade de recherche et d’intervention (BRI) en 1983, Cancès se retrouve responsable du dispositif pour contrer le gang des Postiches, le 14 janvier 1986 rue du Docteur-Blanche, lorsque son alter ego de la BRB déclenche la fusillade mortelle, à son grand dam. Promu sous-directeur de la PJ parisienne en 1989, il devient patron du 36 en 1993. Mais la guerre des polices qui fait rage durant les attentats de l’été 1995 avec l’omnipotent commissaire Roger Marion de l’antiterrorisme provoque son éviction à l’IGPN, la police des polices. À la retraite en 1998, il travaille quatre ans comme conseiller à la sécurité du groupe Bolloré. Depuis, Claude Cancès raconte ses souvenirs à des coauteurs et adore courir les festivals pour dédicacer ses multiples ouvrages, notamment sa volumineuse Histoire du 36 quai des Orfèvres vendue à 70 000 exemplaires et ressortie en 2015 aux éditions Mareuil, mais aussi sa remarquable Histoire du 36 illustrée (Jacob Duvernet, 2010) écrite avec le contrôleur de police Charles Diaz, historien de la PJ, ou encore La Brigade mondaine (Pygmalion, 2014).
Par Patricia Tourancheau
Bernard Squarcini mis en examen, Christian Flaesh en garde à vue… Les ex-grands flics de droite sont en mauvaise passe.
À l’automne 1968, le 36 enquête sur l’affaire Markovic, ragots et photos truquées de Claude Pompidou à la clé.
Derrière la disparition de l’opposant marocain s’entremêlent flics, truands et la plus grande maquerelle de Paname.
Prostituée puis proxénète, elle a toujours tuyauté la police. Et peut-être même celle de Vichy…