Le leader Insoumis, qui a enfin appréhendé le contexte local cette semaine, l’emporte face à son adversaire En marche.
Son rôle dans la série.
Est-ce à cause d’une campagne âpre ? D’un surmenage car elle se lance en politique tout en restant cheffe d’entreprise ? Corinne Versini, 56 ans, semble débordée, stressée, vite agacée à quelques jours du second tour des législatives. Elle n’avait pas forcément programmé de se lancer à Marseille où elle a fini ses études (Centrale) en arrivant de Corse, avant de faire carrière ailleurs, dans de grosses boîtes d’électronique, puis de monter à la fin de l’année 2010 une start-up spécialisée dans les encres pour nanotechnologies à côté d’Aix-en-Provence. Elle avait croisé quelques fois Emmanuel Macron, et a rallié au printemps 2016 En marche, qu’elle considère comme une « start-up politique ». Référente départementale, elle a décidé au dernier moment de se présenter dans la 4e circonscription de Marseille, quand elle a appris que Jean-Luc Mélenchon y serait candidat. Cela mettait en lumière le combat, le rendait très médiatique. Il y a pas mal de tensions dans l’équipe départementale d’En marche, et certains de ceux qui ont fait campagne avec elle confient que son objectif est d’essayer de prendre la ville, de devenir maire de Marseille, dans trois ans.
Par Olivier Bertrand
Le leader Insoumis, qui a enfin appréhendé le contexte local cette semaine, l’emporte face à son adversaire En marche.
La candidate En marche défie l’Insoumis au second tour à Marseille. Certains lui prêtent des visées sur la mairie.