Depuis cinq ans, Kamel Daoudi était assigné à résidence dans le Tarn. Dimanche, il a été déplacé à 500 kilomètres de sa famille.
Son rôle dans la série.
Devenu une figure de l’islamisme radical, Djamel Beghal fait le lien entre les générations successives du jihad français. Cet Algérien est déjà soupçonné, dans les années 1990, d’appartenir au GIA, mais pas condamné. De retour d’Afghanistan en juillet 2001, il est arrêté par les autorités d’Abou Dhabi, qui lui font avouer sous la torture un projet d’attentat contre l’ambassade américaine à Paris. La justice française ne retient pas cet élément, mais le condamne en 2005 à dix ans de prison pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ». Déchu de la nationalité française puis assigné à résidence en 2009 dans un village du Cantal, il reçoit la visite de Chérif Kouachi et d’Amedy Coulibaly, les futurs tueurs de Charlie Hebdo et de l’Hypercasher. Djamel Beghal est à nouveau condamné à dix ans de prison en 2013, pour avoir contribué à la tentative d’évasion de l’un des responsables de l’attentat du RER Saint-Michel en 1995.
Par Camille Polloni
Depuis cinq ans, Kamel Daoudi était assigné à résidence dans le Tarn. Dimanche, il a été déplacé à 500 kilomètres de sa famille.
En France, tous les condamnés pour terrorisme sont suivis par un juge spécialisé. Jusqu’au 29 août, il était tout seul.