Il a largement réécrit la « loi de moralisation de la vie publique » promise par Macron. Pas grave, le candidat n’y tenait pas.
Son rôle dans la série.
Homme mystère (il n’apparaît dans aucun article et n’a pas répondu à nos demandes de contact), Fabrice Aubert (32 ans) est l’archétype de l’énarque parti pantoufler dans le privé. Diplômé de Sciences-Po et de la School of International and Publics Affairs de l’université américaine de Columbia, il a débuté sa carrière en 2010 au Conseil d’État, avant d’intégrer le cabinet du ministère de l’Économie et des Finances en 2013, comme conseiller juridique. Début 2016, il est parti chez Nexity comme chargé de mission, avant d’être nommé début 2017 directeur de la stratégie et de développement. Il est membre de deux think tanks se revendiquant comme « progressistes » : Bouger les lignes et Les Gracques. Ce qui l’a amené à conduire la réflexion d’En marche afin d’élaborer un programme sur le logement et les institutions. Il a ainsi imaginé les premières pistes de la loi de moralisation de la vie publique.
Par Nicolas Cori
Il a largement réécrit la « loi de moralisation de la vie publique » promise par Macron. Pas grave, le candidat n’y tenait pas.