Les débats sur la loi « moralisation » ont été perturbés par plusieurs incidents dus à l’amateurisme des néodéputés En marche.
Son rôle dans la série.
Richard Ferrand, 54 ans, est la première « victime » de la loi « moralisation ». Faisant l’objet d’une enquête préliminaire pour sa gestion à la tête des Mutuelles de Bretagne, il a été le premier des ministres à annoncer qu’il quittait son poste à la Cohésion des territoires (avant Marielle de Sarnez, Sylvie Goulard et François Bayrou). Cela faisait tache d’avoir un ministre soupçonné alors qu’on veut redonner confiance dans l’action publique. Mais ce n’est pas un problème pour La République en marche puisqu’il a été élu patron de ce groupe à l’Assemblée nationale. Ce qui lui permettra – on l’imagine – de voter ce texte de loi. Sinon, son parcours professionnel est un mélange d’engagement public et de postes dans le privé. Militant PS depuis 1980, il a d’abord été journaliste, puis est devenu en 1991 conseiller au cabinet de Kofi Yamgnane, alors secrétaire d’État chargé de l’Intégration. Il est ensuite rentré aux Mutuelles de Bretagne, dont il est devenu directeur général en 1998. Poste qu’il a abandonné lorsqu’il a été élu député en 2012.
Par Nicolas Cori
Les débats sur la loi « moralisation » ont été perturbés par plusieurs incidents dus à l’amateurisme des néodéputés En marche.
Il a largement réécrit la « loi de moralisation de la vie publique » promise par Macron. Pas grave, le candidat n’y tenait pas.