Emballages, contenants, ustensiles, placards… La grande déplastification estivale continue en cuisine. La traque sera sans merci.
Son rôle dans la série.
La fausse bonne idée, c’est généralement celle dont on parle le plus alors qu’elle ne sert à rien, voire qu’elle est contre-productive. En matière de plastique, elles sont légion. Une « FBI » assez répandue, c’est de nettoyer les océans. Quand on sait que les débris de surface représentent 1 % du plastique présent dans les océans, on comprend vite que c’est dépenser beaucoup d’argent pour pas grand-chose. L’industrie agroalimentaire est une grande pourvoyeuse de « FBI » : elle promet aux autorités que bientôt, ses emballages plastiques seront à 100 % recyclés, grâce notamment au recyclage chimique. Sauf qu’à ce jour, le recyclage chimique ne fonctionne simplement pas. Autre « FBI » : ma collectivité en Bretagne va doubler la fréquence de ramassage des poubelles de tri, faisant croire au citoyen que c’est une idée géniale de la remplir le plus possible, alors que plus de 70 % des emballages plastiques ne seront pas recyclés. La vraie bonne idée serait de changer sa façon de consommer et de réduire ses emballages en amont.
Emballages, contenants, ustensiles, placards… La grande déplastification estivale continue en cuisine. La traque sera sans merci.