Les urgentistes de Colmar reprochent à l’accord signé ce lundi d’oublier le manque de lits et d’effectifs au seul bénéfice des salaires.
Son rôle dans la série.
Barman, responsable d’hébergements touristiques, menuisier, électricien… Frédéric a touché à tous les métiers avant de devenir agent des services hospitaliers (ASH) aux urgences de Colmar en 2012. Chaque jour, il assure le nettoyage et la décontamination des moindres espaces de chaque chambre, chaque box et chaque couloir de l’établissement. Il doit aussi transporter les déchets et les sacs de linge sale. Tout ça pour 1 300 euros net mensuel. Mais sa première revendication n’est pas salariale : « Il faut absolument changer les méthodes de management, qui sont inhumaines. »
Par Guillaume Krempp
Les urgentistes de Colmar reprochent à l’accord signé ce lundi d’oublier le manque de lits et d’effectifs au seul bénéfice des salaires.
Tâches usantes, sous-effectif, burn-out… et Covid : les agents des services hospitaliers de Colmar sont en souffrance.