Quinze ans après le meurtre de Cécile Bloch par le Grêlé, la police intègre une profileuse pour relancer la traque du « serial killer ».
Son rôle dans la série.
Fils unique d’un grand avocat d’affaire parisien biographe de Proust, Frédéric Péchenard, né en 1957, qui lui n’a « pas dépassé la 40e page d’“À la recherche du temps perdu” », a grandi dans un hôtel particulier de la rue Fortuny dans le XVIIe arrondissement de Paris. À côté de chez madame Sarkozy, juriste comme sa mère. Du coup, Nicolas, qui a deux ans de plus que lui, est son voisin de jeunesse. Ils n’ont cependant « jamais joué au train électrique en culottes courtes ensemble », rectifie Péchenard. Commissaire de police à 24 ans, « la Pêche » perd de vue « Nicolas ». Devenu numéro 2 de l’antigang en 1993, il renoue avec lui lors de la prise d’otages à la maternelle de Neuilly. Patron de la brigade criminelle en 2002, Péchenard reçoit le nouveau ministre de l’Intérieur Sarkozy, qui le tutoie et lui demande des nouvelles de sa mère « Chantal ». De quoi alimenter la légende du 36 sur une complicité entre ces deux-là depuis l’enfance. Les enquêteurs charrient Frédéric : « Toi, tu vas être promu. » Pas manqué. Le voilà nommé sous-directeur des affaires économiques et financières puis, en 2005, patron du Quai des Orfèvres. Enfin, en juin 2007, Péchenard est bombardé directeur général de la police nationale et préfet de la République. Relégué à la sécurité routière en mai 2012, Frédéric Péchenard se lance en politique à la demande de Sarkozy. Il est aujourd’hui conseiller de Paris, directeur général des Républicains et vice-président de la région en charge de la sécurité.
Par Patricia Tourancheau
Son rôle dans la série.
Fils unique d’un grand avocat d’affaire parisien biographe de Proust, Frédéric Péchenard, né en 1957, qui lui n’a « pas dépassé la 40e page d’“À la recherche du temps perdu” », a grandi dans un hôtel particulier de la rue Fortuny dans le XVIIe arrondissement de Paris. À côté de chez madame Sarkozy, juriste comme sa mère. Du coup, Nicolas, qui a deux ans de plus que lui, est son voisin de jeunesse. Ils n’ont cependant « jamais joué au train électrique en culottes courtes ensemble », rectifie Péchenard. Commissaire de police à 24 ans, « la Pêche » perd de vue « Nicolas ». Devenu numéro 2 de l’antigang en 1993, il renoue avec lui lors de la prise d’otages à la maternelle de Neuilly. Patron de la brigade criminelle en 2002, Péchenard reçoit le nouveau ministre de l’Intérieur Sarkozy, qui le tutoie et lui demande des nouvelles de sa mère « Chantal ». De quoi alimenter la légende du 36 sur une complicité entre ces deux-là depuis l’enfance. Les enquêteurs charrient Frédéric : « Toi, tu vas être promu. » Pas manqué. Le voilà nommé sous-directeur des affaires économiques et financières puis, en 2005, patron du Quai des Orfèvres. Enfin, en juin 2007, Péchenard est bombardé directeur général de la police nationale et préfet de la République. Relégué à la sécurité routière en mai 2012, Frédéric Péchenard se lance en politique à la demande de Sarkozy. Il est aujourd’hui conseiller de Paris, directeur général des Républicains et vice-président de la région en charge de la sécurité.
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