Dans les cités, les forces de l’ordre tentent d’endiguer le trafic à coups d’interpellations à la pelle et de « pilonnage » de dealers.
Son rôle dans la série.
À la tête de la police du département depuis décembre 2020, Frédérique Camilleri officiait auparavant à Paris, en tant que sous-préfète et directrice adjointe au cabinet du controversé Didier Lallement. Énarque, elle affiche un CV impressionnant qui compte aussi un passage au ministère de l’Intérieur, et un autre au ministère des Armées. Lors de son premier discours en tant que préfète de police des Bouches-du-Rhône, Frédérique Camilleri a désigné « la lutte contre les trafics de stupéfiants » comme « le premier défi » à relever et ce, « sans état d’âme, pied d’immeuble par pied d’immeuble, cage d’escalier par cage d’escalier »… Promesse tenue. Les opérations de harcèlement des dealers mis sur pied par la préfète ont désormais leur propre nom : la technique du « pilonnage ».