Si les affaires encombrent la campagne, l’honnêteté en politique n’est pas un sujet de réflexion. « Les Jours » s’y collent.
Son rôle dans la série.
Philosophe de formation, Gaspard Koenig, 35 ans, est un vrai libéral. De gauche sur les questions de société et de droite pour l’économie : « Je rêve de réconcilier les juristes libertaires barbus et les économistes barbus chauves », dit-il. Cela lui permet d’être à la fois partisan du revenu universel, de la gestation pour autrui et de la suppression de l’impôt sur les sociétés, tout en n’hésitant pas à trouver des vertus à la corruption. Ecrivain – il a publié Octave avait vingt ans (Grasset, 2004) –, il a travaillé pour la ministre de l’Économie Christine Lagarde, pour laquelle il écrivait ses discours. Il s’en ensuite installé à Londres, employé par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement. En 2012, il a fait campagne dans la 3e circonscription des Français de l’étranger sous l’étiquette du Parti libéral (il a récolté moins de 5 % des voix), puis, en 2013, il a créé le think tank Génération libre. Avec sa coupe de cheveux très fournie, il a un air de Ted Kennedy qui lui a valu de faire de la figuration dans le biopic Jacky (avec Natalie Portman).
Si les affaires encombrent la campagne, l’honnêteté en politique n’est pas un sujet de réflexion. « Les Jours » s’y collent.
Les adversaires de l’idée portée par le vainqueur du premier tour de la primaire l’ont-ils seulement examinée ?