Les diatomées sont des auxiliaires de justice : retrouvées dans les organes d’un cadavre, ces plantes permettent d’attester une noyade.
Son rôle dans la série.
Il a fait son service militaire dans la gendarmerie, il ne l’a plus quittée. Il a étudié la biologie à Lyon, il a poussé le sujet jusqu’en doctorat à Paris (obtenu en sciences médicales) après un master II sur l’écophysiologie des invertébrés. À la tête du département Faune et flore forensiques (le FFF) de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN), le major Jean-Bernard Myskowiak, 56 ans, spécialiste des expertises en milieu naturel, a rejoint l’IRCGN en 1994. D’abord affecté en entomologie, il s’est… jeté à l’eau. On lui doit d’avoir perfectionné le protocole de la méthode des diatomées, ces microalgues qui aident à poser un diagnostic de noyade. Il est aussi spécialiste des petits invertébrés qui aident à dater la mort d’un noyé. Dans sa vie d’après, il se verrait bien enseigner la biologie à des élèves de quatrième. Précis.