En 2015, Aurélie reconnaît l’homme qui l’a violée sur une photo. Grâce à ce cliché et au fichier TAJ, les gendarmes identifient le suspect.
Son rôle dans la série.
« J’aime travailler sur des images. Et j’ai un petit don que je peux exercer ici : je me souviens très bien des visages », résume Jean-Christophe Gillard, 44 ans, du « groupe images » du département du fichier de traitement d’antécédents judiciaires. Après un bac littéraire, il a exercé pendant quinze ans en gendarmerie mobile avant d’intégrer la gendarmerie départementale à partir de 2015 : « Le vrai métier de gendarme au contact de la population. » Sur sa route, il a croisé l’adjudant-chef Laurent Vadebeaux, qui l’a recruté voilà trois ans au « groupe images » pour « son sérieux, son soin et sa sensibilité aux victimes ». Jean-Christophe Gillard s’est alors notamment formé à la comparaison de visages chez un partenaire de choix de la police judiciaire : le FBI.
Par Catherine Mallaval