Le serial killer, son ex-épouse et leur fils, le flamboyant gang de braqueurs et leurs compagnons de route… Que sont-ils devenus ?
Son rôle dans la série.
Né en 1955 à Aubervilliers dans une famille pauvre d’origine polonaise, Jean-Claude Myszka a été placé à 12 ans dans une institution pour enfants difficiles, à cause des « problèmes de boisson » de son père, manœuvre. C’est là, en 1967, qu’il partage ses joies et ses misères avec un garçon de Belleville, Bruno Berliner. Devenu récupérateur de ferraille à 25 ans, Myszka commencera par voler des voitures pour Berliner, pour finir ouvrier chez les Postiches, casseur de coffres en sous-sol. En général, avec ses yeux bleus et ses cheveux clairs, il enfilait le costume du diplomate soviétique avec chapka pour entrer dans les banques. Quand tout tournera mal, c’est lui qui sauvera ses complices, trouvera une planque en région parisienne, maçonnera les murs pour planquer les kilos d’or et montera l’évasion en hélicoptère du cerveau de la bande. Condamné à douze ans de prison pour les vols à main armée du gang, Myszka en est ressorti atteint d’une névrose carcérale, victime d’hallucinations et pauvre comme Job. Dépouillé de son trésor, au RMI chez sa mère à Aubervilliers, Myszka a fini par se suicider d’une balle dans la tête en 2003, dans un local à poubelles.
Par Patricia Tourancheau
Le serial killer, son ex-épouse et leur fils, le flamboyant gang de braqueurs et leurs compagnons de route… Que sont-ils devenus ?
Le 26 juin 2003, une jeune fille s’échappe de sa camionnette. C’est la chute du prédateur. Et la révélation de l’origine de son magot.
Année après année, tous les moments-clés de l’impensable rencontre entre le serial killer et les braqueurs… autour d’un magot.
Son ex-codétenu commence à le suspecter d’avoir tué sa femme, le fisc le traque et les Postiches ne trouvent plus leur trésor…
Une prison italienne, un hélico, une arrestation et des lingots d’or introuvables : la folle cavale des Postiches prend fin.
Le 14 janvier 1986, rue du Docteur-Blanche à Paris, l’ultime braquage du gang se termine dans le sang et le caniveau.