
Grâce au retrait de la gauche, le RN voit se former, entre lui et la région, un barrage républicain au profit de la droite. Comme en 2015.
Son rôle dans la série.
Totalement inconnu, Jean-Laurent Félizia risque pourtant d’être au cœur des préoccupations en Paca le dimanche 20 juin au soir. À la clé : la question du maintien, ou non, au second tour des régionales face au risque de voir le RN l’emporter. Pour le moment, cet entrepreneur paysagiste, encarté chez EELV, s’oppose au retrait. En 2015, la liste de Christophe Castaner – alors socialiste – s’était effacée. Mais pas question de priver la gauche une deuxième fois d’une présence au conseil régional. Militant d’opposition à la ville du Lavandou, dans le Var, département qui ne compte plus aucune ville à gauche depuis le passage à droite de la Seyne-sur-Mer en juin 2020, Jean-Laurent Félizia veut s’affirmer comme un candidat de conviction. S’il a le mérite de mener une liste d’union écologiste, communiste et socialiste (mais sans La France insoumise), sa nomination comme numéro 1, sans qu’il parvienne véritablement à se faire connaître ni à s’imposer dans les débats, en laisse certains perplexes.
Une mesure forte si il est président de région : la mise en place d’un « passe culture sport » qui limite à 10 euros l’adhésion d’un jeune à une association culturelle ou sportive.
Grâce au retrait de la gauche, le RN voit se former, entre lui et la région, un barrage républicain au profit de la droite. Comme en 2015.
Replay. Une participation très faible, la droite en tête, le RN déçu, LREM nulle part, la gauche bof… Revivez le premier tour des régionales.