L’État favorise les communautés de communes aux dépens des petites mairies : dans l’Yonne comme ailleurs, leurs élus sont satellisés.
Son rôle dans la série.
À 85 ans, il est encore la figure qui pèse dans la droite de l’Yonne. Jean-Pierre Soisson, c’est la politique à l’ancienne, celle de l’époque où on fumait des cigarettes sans filtre allumées avec un billet de 200 francs dans des bureaux avec de la moquette au mur. Maire d’Auxerre de 1971 à 1998, il était la plupart du temps également conseiller général et député (UDF puis UMP) de l’Yonne jusqu'en 2012… quand il n’était pas ministre : des Universités puis de la Jeunesse et des Sports sous Giscard, « ministre d’ouverture » chargé du Travail, de la Fonction publique puis de l’Agriculture sous Mitterrand. Jean-Pierre Soisson est aussi resté célèbre, dans cette carrière boulimique de postes, pour avoir été élu deux fois, en 1992 et 1998, président du conseil régional de Bourgogne grâce aux voix du Front national. Il a pris sa retraite politique mais reste très actif dans sa région natale.
L’État favorise les communautés de communes aux dépens des petites mairies : dans l’Yonne comme ailleurs, leurs élus sont satellisés.