
Pendant la campagne, Macron avait vendu une réforme fiscale à coût nul pour l’État. Promesse tenue… à 4,5 milliards près.
Son rôle dans la série.
Inconnu des médias, Laurent Martel est l’incarnation du technocrate passé par le ministère de l’Économie. Sorti major de l’ENA en 2008, il intègre l’Inspection générale des finances, devient chef de bureau à la direction de la législation fiscale, à la direction générale des finances publiques (DGFIP), puis est nommé conseiller fiscalité au sein du cabinet de Jérôme Cahuzac, au Budget. Un poste qu’il conserve avec son successeur Bernard Cazeneuve. En 2014, retour dans l’administration : il est nommé à plusieurs postes au sein de la DGFIP. À partir de l’été 2016, il se met au service de Macron pour élaborer son programme fiscal, notamment la réforme de l’ISF et l’instauration du prélèvement forfaitaire unique (PFU). Ce qui lui vaut d’être récompensé, une fois l’élection gagnée, par une nomination comme conseiller fiscalité, dépendant à la fois de l’Élysée et de Matignon.
Par Nicolas Cori