Tahar Akermi, éducateur depuis près de 30 ans, fait figure de promoteur officiel du vivre-ensemble dans une ville traumatisée.
Son rôle dans la série.
Ex-responsable adjointe de la grande boulangerie Ange, en bordure de la cité de La Roquette où elle réside avec ses trois enfants, Leila coache une équipe de filles tous les mercredis après-midi. Aux entraînements, sa fille Selma porte un maillot floqué (et donné par) « Benjamin Stambouli », ancien joueur de Montpellier qui évolue aujourd’hui au PSG. De parents Marocains nés en Algérie, Leila porte le voile depuis un an et demi. Son père était contre. « Moi, je sais qui je suis et j’essaie de montrer qu’on peut être une femme musulmane émancipée, bien dans sa religion. » Au stade, elle ne laisse passer « aucun gros mot ». Elle dit que son équipe est considérée comme la plus respectueuse du coin.
Par Antoine Guiral
Tahar Akermi, éducateur depuis près de 30 ans, fait figure de promoteur officiel du vivre-ensemble dans une ville traumatisée.
À Lunel, les élus instrumentalisent les communautés et les clubs de foot. Et à la fin, c’est la chose publique qui perd.
Compétition, social ou familial ? À Lunel, le foot a plusieurs visages, mais partout la question identitaire affleure.