Amnésie et complot : c’est la ligne de défense adoptée par les six policiers accusés de violences volontaires sur des jeunes de Pantin.
Son rôle dans la série.
Ce gardien de la paix de 30 ans est poursuivi par le parquet de Bobigny, en Seine-Saint-Denis, pour des violences sans ITT au préjudice d’une victime non identifiée qui aurait reçu courant 2020 « des coups de coude en pleine tête et des claques avec des gants coqués pour lui faire avouer à qui elle avait volé un téléphone portable ». Aux termes des conclusions de l’enquête IGPN, il était également accusé par une collègue d’avoir vidé une gazeuse, sans raison, sur un jeune d’un quartier qui roulait une cigarette. L’IGPN signale qu’il aurait par ailleurs été surpris en train de dissimuler des stupéfiants dans le faux plafond des vestiaires des hommes, au sous-sol du commissariat de Pantin. Une collègue l’accusait également d’utiliser « des balises, des caméras espions, qu’ils posaient près des points de vente de stupéfiants, le tout sans aucun aval hiérarchique ou d’un magistrat ». Aucune de ces accusations n’a été retenue par le parquet de Bobigny. En 2022, il était en poste à Saint-Denis, en Seine-Saint-Denis.
Par Pierre Bafoil
Amnésie et complot : c’est la ligne de défense adoptée par les six policiers accusés de violences volontaires sur des jeunes de Pantin.
Des documents de l’IGPN obtenus par « Les Jours révèlent de nouvelles accusations contre la BTC Quatre-Chemins, dont le procès débute mercredi.