Le 15 juillet 2010, une femme est sauvagement assassinée chez elle. Son mari est douteux, une analyste comportementale entre en jeu.
Son rôle dans la série.
« Il y a vingt-et-un ans, j’ai écrit au directeur de la gendarmerie. Je lui ai dit qu’il avait besoin de moi mais qu’il ne le savait pas encore », balance, un sourire en coin, Marie-Laure Brunel-Dupin. Aujourd’hui âgée de 44 ans, la cheffe du service des sciences du comportement du SCRCGN n’a peur de rien. On pourrait la croire prétentieuse, elle se dit « audacieuse ». Et son assurance paie. Sa lettre tombe au bon moment. Le tueur en série Patrice Alègre vient d’être arrêté et la gendarmerie réfléchit à ce qu’elle peut mettre en place pour faire face à ce phénomène. Les renseignements pris aux États-Unis et au Canada décident ses responsables à se munir de profileurs. Marie-Laure Brunel-Dupin, « appelée par ce métier à l’âge de 19 ans », qui s’est formée en droit pénal et en criminologie, fait l’affaire. Elle crée le service en 2001. Il est désormais constitué de sept analystes comportementaux.