Pour les cheminots, la souffrance au travail est parfois telle qu’elle tue. Un « syndrome France Télécom » que nie la direction. Enquête.
Son rôle dans la série.
Entré à la SNCF il y a une vingtaine d’années, Martin – c’est un pseudo – a longtemps transporté les Franciliens dans des RER et des Transiliens. Ces derniers mois, le quadra a passé une formation pour conduire des trains de grandes lignes, de Paris au nord de la France. Passionné par son métier, Martin a connu « les belles années » de la compagnie, quand elle était encore « unifiée ». Il s’inquiète de voir les cheminots privés de marge de manœuvre dans leur travail, les corps de métiers opposés les uns aux autres et ses collègues « au bord de la crise de nerfs » face à une hiérarchie de moins en moins à l’écoute.
Par Alexia Eychenne
Pour les cheminots, la souffrance au travail est parfois telle qu’elle tue. Un « syndrome France Télécom » que nie la direction. Enquête.
À partir du 15 décembre, le cœur de métier de ces cheminots – donner le départ des trains – disparaît. Souffrance et déclassement.