Acheter des voix contre un logement, un boulot… Dans la cité de Félix-Pyat, le fléau menace la campagne des législatives.
Son rôle dans la série.
Nassurdine Haidari a 39 ans et une conscience politique bien ancrée. Père de deux enfants, il est né dans une famille comorienne pauvre du Panier, quartier du centre de Marseille, a suivi des études de science politique avant de se retrouver, plafond de verre oblige, agent de sécurité. Il a fallu, alors qu’il était imam dans sa communauté, que Patrick Mennucci, élu du centre-ville, lui « tende la main » pour qu’il trouve un premier boulot dans une institution publique. À présent, il travaille pour la métropole Aix-Marseille, continue de mettre ses réseaux comoriens à disposition dans les campagnes, hier pour Mennucci, désormais pour les Insoumis. Mais déplore le « clientélisme » qui gangrène sa ville. En a marre des élus qui « compartimentent » leurs électeurs en fonction de leurs origines. Aux prochaines municipales, il projette de briguer la mairie de Marseille.
Par Olivier Bertrand
Acheter des voix contre un logement, un boulot… Dans la cité de Félix-Pyat, le fléau menace la campagne des législatives.
Dans cette ville de très ancienne immigration, on drague le vote communautaire. Mais la ficelle est désormais trop grosse.