Son éleveur attend un signe des parlementaires avant de la tuer à la ferme. Mais la proposition de loi sur les abattoirs piétine.
Son rôle dans la série.
En 2012, il fait dissidence du Parti socialiste en refusant de retirer sa candidature aux élections législatives en Charente-Maritime quand Ségolène Royal est investie par le parti. L’affaire fait beaucoup de bruit, notamment parce que la compagne d’alors du président François Hollande, Valérie Trierweiler, le soutient dans un tweet. Il l’emporte au second tour et rejoint le groupe radical, républicain, démocrate et progressiste à l’Assemblée. Il préside la commission d’enquête sur les conditions d’abattage des animaux de boucherie dans les abattoirs français créée en avril 2016.
Par Thibaut Schepman
Son éleveur attend un signe des parlementaires avant de la tuer à la ferme. Mais la proposition de loi sur les abattoirs piétine.
Dans les couloirs de l’Assemblée nationale, à la télé et même à l’école : personne n’échappe au lobby de la viande.
Parce qu’ils les aiment, certains éleveurs tuent leurs bêtes à la ferme. Au fusil. Une pratique illégale, pour le moment.
Accusés de maltraitance animale, ces salariés de l’abattoir de Mauléon se disent victimes des cadences.
Caméras à gogo et abattage rituel à faire évoluer piano piano : la commission d’enquête a rendu ses conclusions.
Nous avons suivi la commission d’enquête sur les abattoirs dans la Seine-et-Marne. Au menu : bruits, odeurs et douleur.