Amnésie et complot : c’est la ligne de défense adoptée par les six policiers accusés de violences volontaires sur des jeunes de Pantin.
Son rôle dans la série.
Son deuxième sobriquet laisse peu de place au doute. Ce gardien de la paix de 30 ans est qualifié « d’effectif impulsif et incontrôlable en intervention ». D’après l’IGPN, « il utilisait régulièrement la même technique : aucun dialogue avec les interpellés lors du contrôle, balayette pour des amenées au sol rapides et percussions ». À titre d’exemple, en 2018, il aurait roué de coups un homme menotté contre la porte de son bureau.
Il est poursuivi par le parquet de Bobigny, en Seine-Saint-Denis, pour cinq faits de violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique, dont une ayant entraîné sept jours d’ITT, une dix jours et une troisième vingt-et-un jours, commis entre janvier 2019 et mars 2020 ; pour trois faux en écriture publique par personne dépositaire de l’autorité publique, commis entre janvier et octobre 2019 ainsi que pour une effraction de domicile dans le cadre d’une perquisition de nuit, en toute illégalité, le 26 octobre 2019. Aux termes de l’enquête IGPN, il était aussi visé de deux autres faits de faux en écriture publique, pour propos à caractère raciste à l’encontre d’un mineur ainsi que pour un fait de détention arbitraire, qui n’ont pas été retenus par le parquet de Bobigny. En 2022, il était en poste à Épinay-sur-Seine, en Seine-Saint-Denis.
Par Pierre Bafoil
Amnésie et complot : c’est la ligne de défense adoptée par les six policiers accusés de violences volontaires sur des jeunes de Pantin.
Des documents de l’IGPN obtenus par « Les Jours révèlent de nouvelles accusations contre la BTC Quatre-Chemins, dont le procès débute mercredi.