Purge idéologique, militarisation à tout-va : le programme de l’ex-Président, favori des républicains à la présidentielle de 2024, est effarant.
Son rôle dans la série.
Né en 1978 dans une famille catholique de Floride de lointaine ascendance italienne, Ron DeSantis accomplit de brillantes études, d’abord à Yale en histoire puis à l’école de droit de Harvard. Mais plutôt que de partir dans une lucrative carrière en cabinet d’avocat, il choisit un parcours de juriste militaire dans la Navy qui l’amène à Guantanamo puis en Irak. Recruté ensuite comme procureur fédéral, il est vite élu en 2012 comme représentant de Floride (district d’Orlando) au Congrès. Après trois mandats sans éclat, il se présente comme gouverneur en 2018 avec le soutien fervent du président Donald Trump dès la primaire. Déjouant les pronostics, il défait l’étoile montante démocrate Andrew Gillum de moins de 40 000 voix et devient le plus jeune gouverneur de Floride depuis un siècle. Après un mandat de quatre ans consacré à un combat résolu contre toute idée progressiste dénoncée comme « woke », il est réélu triomphalement lors des midterms 2022 et semble être devenu le premier rival républicain de son ex-mentor Donald Trump.
Par Corentin Sellin
Purge idéologique, militarisation à tout-va : le programme de l’ex-Président, favori des républicains à la présidentielle de 2024, est effarant.
Le Président estime être le seul à pouvoir contrer Trump en 2024. Mais ses presque 81 ans et sa santé font douter les démocrates.
Sans y participer, il a remporté le débat des candidats à l’investiture républicaine. Et peu importe qu’il doive faire un passage en prison ce jeudi.
Poursuivi cette fois dans l’affaire des archives secrètes, l’ex-Président chante à nouveau l’air du complot. Et les républicains suivent…
Le néocandidat à la primaire républicaine se pose en recours de Donald Trump. Car sur le front des idées, il est juste un peu plus radical.
L’inculpation de l’ex-Président est une première dans l’histoire américaine mais son implication dans l’assaut du Capitole reste à juger.
Des victoires démocrates inattendues aux « midterms », Trump désavoué, des conservateurs qui se déchirent : le président américain respire.