Depuis deux ans, un retraité japonais arpente Nikko à la recherche de la Française, convaincu qu’elle est en vie.
Son rôle dans la série.
Née à Rennes le 22 juillet 1982, Tiphaine Véron grandit à Poitiers, dans la Vienne, aux côtés de sa mère Anne et de ses frères et sœurs Damien, Stanislas et Sybille. Ils vivent d’abord dans une grande maison de campagne, puis dans une autre, de deux étages, proche de la gare. Enfant calme et réservée, elle se prend de passion pour les arts, la musique et le Japon. À l’âge de 20 ans, Tiphaine développe des symptômes épileptiques et fait une première crise. Après avoir obtenu son baccalauréat au lycée de Poitiers, elle suit des études d’histoire de l’art, jusqu’à la première année de master. Dans l’impossibilité de terminer son cursus universitaire à cause de sa maladie, elle devient auxiliaire de vie scolaire (AVS) et travaille auprès d’enfants autistes. En 2013, elle part pour la première fois, seule, au Japon, ce pays qui la passionne. Un voyage qui va lui donner envie d’y retourner en 2018. Après avoir préparé pendant six mois l’itinéraire de son nouveau séjour, prévu pour durer trois semaines, Tiphaine atterrit à l’aéroport international de Narita le 27 juillet 2018. Deux jours plus tard, elle disparaît sans laisser de traces dans la ville touristique de Nikko, à 150 kilomètres au nord de Tokyo.
Par Caroline Gardin
Depuis deux ans, un retraité japonais arpente Nikko à la recherche de la Française, convaincu qu’elle est en vie.
Pour la famille de Tiphaine Véron, la police japonaise n’a pas assez creusé la piste criminelle. Notamment celle de l’hôtelier.
Pression diplomatique, piste de la téléphonie : la famille Véron remue ciel et terre pour pallier les manqués de la police japonaise.
Depuis les premières heures de la disparition de Tiphaine Véron, sa famille reproche aux enquêteurs de ne pas en faire assez.
De la gare à sa chambre d’hôtel, « Les Jours » ont retrouvé les dernières traces de Tiphaine Véron au Japon. Banales, ou presque.