Une fois par mois, on juge des flics à Bobigny. En novembre, un gros coup de genou, un « Dry January » qui aurait pu mal tourner et des CD trop vierges.
Une fois par mois, on juge des flics à Bobigny. En novembre, un gros coup de genou, un « Dry January » qui aurait pu mal tourner et des CD trop vierges.
En 2021, deux « baqueux » sans brassard visible ont tiré huit fois en six secondes sur un couple à la suite d’un refus d’obtempérer. Ils étaient jugés ce jeudi.
Le premier jeudi, c’est procès de flics à Bobigny. Chaque mois, « Les Jours » observent comment sont jugés les policiers accusés de transgresser la loi.
D’un côté, des audiences de comparutions immédiates qui ne désemplissent pas ; de l’autre, un parquet moins surchargé et qui poursuit moins.
Un an après la violente interpellation du jeune homme, trois des quatre policiers impliqués sont réintégrés ou en voie de l’être.
Samedi, les manifestants sont venus des deux côtés du périph réclamer « justice pour Théo ». La colère a débordé d’un coup.